La colline au Néolithique. Grâce à son altitude, la colline de Monmartre représente déja à l'ère quaternaire un lieu privilégié, où se réfugient les grands mammifères dont Cuvier étudie les restes fossilisés des 1798. La présence de sources et la richesse en gypse des sous-sols contribuent à favoriser l'éclosion d'un début de civilisation très précoce: un premier sanctuaire est sans doute édifié avant l'arrivée des druides. Bâti et habité par les Gallo-romains, le site porte à la fois un autel dédié à Mercure, à l'ouest de la colline, et un sanctuaire voué à Mars, au sud de l'église Saint-Pierre. D'où l'incertitude étymologique entre le "Mons Martis" auquel se réfère "Le siège de Paris" d'Abdon en 885. Au milieu du XIIIe siècle, la "Légende dorée" de Jacques de Voragine, véritable livre de chevet des châteaux aux chaumières, propage dans doute la chrétienté le renom du Mont des Martyrs, avec le récit du supplice de saint Denis et de ses compagnons. Ils éclipsent ainsi les dieux de l'industrie et de la guerre sauf entre novembre 1793 et décembre 1794, où la butte se rebaptise "Mont-Marat", en hommage à "l'ami du peuple".
rue Ronsard, Paris
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