France / Sorde-l'Abbaye

all or unphotographed
3 plaques 0% have been curated
no subject

La Rivière D'Abondance En Béarn et en Bigorre, les gaves sont de petits torrents qui descendent des Pyrénées. Dans l'Antiquité, l'eau alimente les thermes, puis, au Moyen Àge, on utilise sa force motrice pour les moulins et les pièges à saumons. Il existe autor de Sorde plusiers lieux de passage pour traverser les deux gaves. La toponymie de certaines maisons, appelées encore aujourd'hui "Passager" ou "Passage", permet de reconnaitre ces endroits, tout comme les lieux-dits "l'Hôpital" ou "l'Espitaou", rappelent les hébergements des pèlerins. Mais le bateaux ne sont pas tout le temps nécessaires; en effet, il existe des gués faciles à traverser sauf lors de la fonte des neiges au printemps. C'est, semble-t-il, Richard Cœur de Lion qui, à la fin di XIIe siècle, met un terme aux mauvaises habitudes des passeurs de Sorde qui dépouillent les pèlerins. Mais, si l'eau est un problème pour les jacquets, elle est un atout économique pour ceux qui vivent alentour. Sa force motrice, exploitée pour les moulins, sert également à faire fontionner les baros, pièges à saumons inventés par les moines. Cette invention restera en usage jusqu'en 1923. Le piège ramasse le poisson en tournant avec le courant. Or, le saumon, remontant les gaves pour aller frayer près des sources est une véritable richesse pour l'abbaye, qui peut en pêcher jusqu'à cent quintaux par an.

English translation: The River of Abondance In Béarn and Bigorre, the gaves are small torrents that descend from the Pyrenees. In ancient times, water supplies the thermal baths, and in the Middle Ages, its motor force is used for mills and salmon traps. There are several places in Sorde to cross the two gaves. The toponymy of some houses, still called “Passenger” or “Passage”, makes it possible to recognize these places, as well as the so-called “Hospital” or “Espitaou” places, recall the accommodations of pilgrims. But the boat is not always necessary, because there are easy to cross wedges except when the snow melts in the spring. It is, it seems, Richard the Heart of Lion who, at the end of the 12th century, put an end to the bad habits of the pastors of Sorde who strip pilgrims. But if water is a problem for jacquets, it is an economic asset for those who live around it. Its driving force, used for mills, is also used to melt baros, salmon traps invented by monks. This invention will remain in use until 1923. The trap picks up the fish by turning with the current. Salmon, going up the gaves to spawn near the springs, is a real wealth for the abbey, which can fish up to one hundred and fourteen per year. [AWS Translate]

Chemin du Lavoir, Sorde-l'Abbaye, France

Au temps de l'abbaye. Ruines majestueuses, fleuries par les rosiers anciens, la glycine ou les lagerstrœmias, les vestiges des bâtiments conventuels sont de la fin du XVIIe, début XVIIIe siècle. Ils sont l'œuvre de la congrégation de Saint-Maur, introduite à Sorde en 1665. la vie des moines est rythmée par les heures de prière, variant selon les saisons climatiques ou liturgiques. C'est une vie de labeur, dictée par la règle de saint Benoît. Certains moines ont en charge la gestion de l'important patrimoine de l'abbaye ainsi que les tâches intellectuelles dans la bibliothèque et le scriptorium. Les autres s'occupent des tâches matérielles comme la cuisine, le nettoyage, l'intendance, l'infirmerie, les soins aux pèlerins, les travaux des jardins et des champs qui réunissent tout le monde lors des grandes récoltes. Avant que l'abbaye ne soit ruinée, le cloître, centre du monastère avec ici seulement trois galeries, est un lieu de méditation et de prière. La salle capitulaire (du Chapitre) réunit les moines à l'aube pour la lecture d'un "chapitre" de la règle, la distribution des tâches et pour "chapitrer" les fautifs. Le grenier des dîmes sert à entreposer la dîme, c'est-à-dire l'impôt d'un dixième de la récolte que chacun doit à l'abbaye. Le crypto-portique, situé sous la terrasse surplombant le gave, s'ouvre d'un côté sur la rivière et de l'autre sur des caves conservant les denrées périssables. L'embarcadère est également en sous-sol et permet aux bateaux de décharger leur marchandises directement dans les caves. Il s'accompagne d'un vivier pour conserver les possons.

English translation: In abbey time. Majestic ruins, flowered by ancient roses, glycine or lagerstrœmias, the remains of the conventual buildings are from the late 17th to the early 18th century. They are the work of the congregation of Saint-Maur, introduced in Sorde in 1665. the life of the monks is rhythmed by the hours of prayer, varying according to climatic or liturgical seasons. It is a life of labor, dictated by the rule of St. Benedict. Some monks are responsible for managing the abbey's important heritage as well as intellectual tasks in the library and scriptorium. The others deal with material tasks such as cooking, cleaning, stewardship, infirmary, pilgrim care, the work of gardens and fields that bring everyone together during large harvests. Before the abbey is ruined, the cloister, center of the monastery with here only three galleries, is a place of meditation and prayer. The capitular room (of the Chapter) brings together the monks at dawn to read a “chapter” of the rule, to distribute tasks and to “chapel” the wrongdoers. The tithe attic is used to store the tithe, that is, the tax of one tenth of the harvest that each owes to the abbey. The crypto portico, located under the terrace overlooking the gave, opens on one side on the river and on the other on cellars conserving perishable foodstuffs. The dock is also in the basement and allows boats to unload their goods directly into the cellars. It is accompanied by a pool to preserve the possons. [AWS Translate]

Rue Maubourguet, Sorde-l'Abbaye, France

Sur les vestiges d'une villa gallo-romaine. Ce territoire est traversé par une ancienne voie de circulation nord-sud, devenue à l'époque gallo-romaine la voie de Bordeaux à Asorga (province de Léon en Espagne), et, au Moyen Âge, celle du pèlerinage. Cela explique son occupation quasi permanente depuis la préhistoire. Dès la fin di XIXe siècle, on connait la présence d'une vill gallo-romaine sur l'emplacement de la future abbaye. Là découverte d'une mosaïque, en 1957, dans la cour de la maison de l'abbé déclenche les campagnes de fouilles. De 1958 à 1966, l'archéologue J. Lauffray découvre la vaste établissement des IIIe et IVe siècles qui avait partiellement subsisté jusqu'ua Moyen Âge et dont les bases avaient servi à la construction du logis abbatial di XVIe siècle. Les fouilles mettent au jour, dans le sous-sol de ce logis, de magnifiques thermes avec bains chauds, tièdes et froids, chauffés par hypocauste (canalisation d'air chaud en sous-sol) et pavés de mosaïques. On découvre également les vestiges d'un atrium (patio) bordé de quatre galeries desservent des pièces d'habitation. Le reste de la villa se poursuit sous les bâtiments conventuels et l'église non encore fouillés. Mais cela permet d'expliquer quelques irrégularités du plan d'abbaye, entre autres l désaxement du bras nord du transept, gêné par les vestiges de l'édifice gallo-romain. Une seconde villa existe à l'est du bourg, à Barat-de-Vin.

English translation: On the remains of a Gallo-Roman villa. This territory is crossed by an old north-south traffic lane, which in the Gallo-Roman era became the route from Bordeaux to Asorga (province of Leon in Spain), and, in the Middle Ages, that of pilgrimage. This explains its almost permanent occupation since prehistory. From the end of the 19th century, we know the presence of a Gallo-Roman vill on the site of the future abbey. There discovered a mosaic, in 1957, in the courtyard of the abbot's house triggers the excavation campaigns. From 1958 to 1966, archaeologist J. Lauffray discovered the vast settlement of the 3rd and 4th centuries that had partially survived until the Middle Ages and whose bases had been used to build the abbey house of the 16th century. The excavations reveal, in the basement of this lodge, magnificent baths with hot, warm and cold baths, heated by hypocaust (hot air line in the basement) and paved mosaics. The remains of an atrium (patio) bordered by four galleries are also discovered, serving living quarters. The rest of the villa continues under the conventual buildings and the church not yet searched. But this explains some irregularities in the abbey plan, including the disorientation of the north arm of the transept, hampered by the remains of the Gallo-Roman building. A second villa exists east of the town, in Wine Bar. [AWS Translate]

Rue Maubourguet, Sorde-l'Abbaye, France