Avenue Foch. La place d'Etoile, de l'avenue Marceau à l'avenue de la Grande Armée, appartient au XVIe arrondissement. Commencé par le marquis de Marigny sous Louis XV, son aménagement se termine en 1854 par la construction des douze Hôtels dits des Maréchaux. Haussmann décide de la relier au Bois par une artère magnifique, l'avenue de l'Impératrice. Les grands noms de l'aristocratie et de la finance y ont leurs hôtels, aujourd'hui détruits, y compris le célèbre "Palais rose" construit par Sanson, pour le Comte Boni de Castellane. Devenue avenue du Bois en 1875, Foch depuis 1922, elle reste une artère prestigieuse, avec ses 1200 m de long, 120 m de large, et ses jardins aménagés sur les bas-côtés.
English translation: Foch Avenue. Place d'Etoile, from avenue Marceau to avenue de la Grande Armée, belongs to the 16th district. Initiated by Marigny's Marquis under Louis XV, its development ended in 1854 with the construction of the twelve so-called Marshals Hotels. Haussmann decides to connect it to the Woods by a magnificent artery, the avenue of the Empress. The great names of aristocracy and finance have their hotels, now destroyed, including the famous “Pink Palace” built by Sanson, for Count Boni de Castellane. Becoming avenue du Bois in 1875, Foch since 1922, it remains a prestigious artery, with its 1200 m long, 120 m wide, and its gardens on the lower sides. [AWS Translate]
Avenue Foch at Avenue Bugeaud, Paris, France
Hôtel du duc d'Orléans. Né le 4 août 1703, Louis d'Orléans est à la fois le petit-fils de Louis XIV (par sa mère, Marie-Françoise de Bourbon, fille de madame de Montespan; son père devient Régent de France à la mort du Roi-Soleil) et l'arrière-grand père de Louis-Philippe. Plus intéressé par l'étude des sciences et des langues anciennes que par les affaires du royaume, le premier prince de sang songe même à se faire moine à Sainte-Geneviève à la mort de sa jeune femme, en couches, le 8 août 1726. En 1742, il achète un terrain contigu à l'enclos de l'abbaye et s'y fait édifier une maison où installer sa bibliothèque, un laboratoire de chimie et ses collections de pierres gravées et de médailles; dans le jardin poussent des plantes médicinales exotiques. Epuisé par une vie de privations, il meurt le 4 février 1752. Son hôtel, séquestré sous la Révolution, sert désormais de presbytère à l'église Saint-Etienne du Mont.
English translation: Hotel of the Duke of Orleans. Born on 4 Aug. 1703, Louis d'Orléans was both Louis XIV's grandson (by his mother, Marie-Françoise de Bourbon, daughter of Madame de Montespan; his father became Régent de France at the death of the Sun King) and Louis-Philippe's great-grandfather. More interested in the study of ancient sciences and languages than in the affairs of the kingdom, the first prince of blood even considered becoming a monk in Sainte-Geneviève when his young woman died in childbirth on 8 Aug. 1726. In 1742 he purchased land adjacent to the abbey enclosure and was built a house where he installed his library, a chemistry laboratory, and his collections of engraved stones and medals; in the garden, exotic medicinal plants grew. Exhausted by a life of deprivation, he died on 4 Feb. 1752. Its hotel, sequestered under the Revolution, now serves as a presbytery at Saint-Etienne du Mont Church. [AWS Translate]
30 rue Descartes, Paris, France
Les coches d'eau. L'eau est le plus ancien mode de transport, utilisa bien avant l'intervention de la roue. La corporation des nautes lègue d'ailleurs à la capitale son sceau et sa devise "Fluctuat nec mergitur"! Au Moyen Age déja, la Seine représente la première voie commerciale de la France du Nord, et un "corbilliat", ou coche d'eau, assure la navette entre Paris et Corbeil. Sous l'influence de Colbert, soucieux de développer la batellerie en France, Louis XIV accorde en 1665 des lettres patentes qui fixent précisément les conditions de transport des passagers. Ils ne devaient pas être plus de 16, et "pour prévenir les difficultés et les querelles, les salaires des bachoteurs étaient réglés par le prévôt des Marchands et les Echevins, avec défense d'exiger de plus forts droits, de jurer ni de blasphémer, d'insulter ni injurier par parole ou par voie de fait les bourgeois ou autres, soit sur les ports, soit dans les bachots..." En 1754, les galiotes reliaient quotidiennement le Pont Royal à Sèvres et Saint-Cloud, pour 5 sols par personne.
English translation: The water checkmarks. Water is the oldest mode of transport, used long before the intervention of the wheel. The shipwreck corporation bequeathed to the capital its seal and motto “Fluctuat nec mergitur”! In the Middle Ages already, the Seine represents the first trade route in Northern France, and a “corbilliate”, or coche d'eau, provides the shuttle between Paris and Corbeil. Under the influence of Colbert, who wanted to develop skippers in France, Louis XIV granted letters patent in 1665, which set out precisely the conditions for the carriage of passengers. They should not be more than 16, and “in order to prevent difficulties and quarrels, the wages of the bachoteurs were settled by the Marchand Provost Marshal and the Echevins, defending to demand greater rights, to swear neither blasphemy, to insult or insult by word or by way of fact the bourgeois or others, either on the ports or in the bachots...” In 1754 the Galiots connected the Royal Bridge daily to Sèvres and Saint-Cloud, for 5 floors per person. [AWS Translate]
quai St. Michel, Paris, France
Hôtel de Sourdéac. René de Rieux, évêque et comte de Léon, fait construire sous Louis XIII par l'architecte Adam Robelin un hôtel à l'admirable façade, qu'il cède en 1651 à son neveu Alexandre de Rieux, marquis de Sourdéac. Parmi ses différents occupants, citons Françoise de Paris, épouse d'un président au Parlement, si éprise de théâtre qu'elle donnait des représentations dans la cour. L'actrice Adrienne Lecouvreur, dont la mère demeurait rue Servandoni, y fait ses débuts en 1717. Après les confiscations révolutionnaires, la mairie du 11ème arrondissement d'alors s'y établit de 1819 à 1850. Henri Plon (1806-1872) reprend l'hôtel en 1854 pour y installer le siège de sa maison d'édition, et en faire sa résidence familiale, actuellement occupée par les Presses de la Cité.
English translation: Hotel de Sourdéac. René de Rieux, bishop and Earl of Leon, commissioned under Louis XIII by architect Adam Robelin a hotel with an admirable façade, which he transferred in 1651 to his nephew Alexandre de Rieux, Marquis de Sourdéac. Among her various occupants are Françoise de Paris, wife of a Speaker in Parliament, so keen on theatre that she gave performances in the court. The actress Adrienne Lecouvreur, whose mother lived on Rue Servandoni, made her debut there in 1717. After the revolutionary confiscations, the town hall of the then 11th district settled there from 1819 to 1850. Henri Plon (1806-1872) took over the hotel in 1854 to install the seat of his publishing house and make it his family residence, currently occupied by the Presses de la Cité. [AWS Translate]
8 rue Garancière, Paris, France
La Butte aux Cailles. Pierre Caille achète ici en 1543 un coteau planté de vignes dominant la Bièvre. Il laissera son nom à ce petit territoire agricole, dont l'histoire est à peine bouleversée par l'atterrissage forcé du premier aérostat portant le marquis d'Arlandes et Pilâtre de Rozier, en 1783. La butte est alors couronnée de quelques moulins; l'un des deux derniers subsiste sur cette placette, jusque dans les années 1860. L'on y creuse aussi des carrières de pierre et de glaise. Entre la Révolution de 1848 et la Grande guerre, la Butte aux Cailles est colonisée par des chiffonniers et des ouvriers du cuir. Ce village sans église se peuple de fermes, d'ateliers et de commerces, dans un esprit de convivialité et de liberté.
English translation: The Butte aux Cailles. Pierre Caille bought here in 1543 a hillside planted with vines overlooking the Bièvre. He left his name to this small agricultural territory, whose history was barely altered by the forced landing of the first aerostat bearing the Marquis d'Arlandes and Pilâtre de Rozier in 1783. The mound was crowned with a few mills; one of the last two remained on this plot until the 1860s. Stone and clay quarries are also excavated. Between the 1848 Revolution and the Great War, Butte aux Cailles was colonized by rags and leather workers. This church-free village is populated by farms, workshops and shops, in a spirit of conviviality and freedom. [AWS Translate]
Place de la Commune de Paris, Paris, France
Le Pletzl. Fuyant les persécutions, les Juifs ashkénazes commencent d'affluer en France à partir de 1881. Ils se logent à Paris après de leurs coreligionnaires établis surtout dans le Marais. En 1900, environ 6000 personnes sont arrivées de Roumanie, Russie et Autriche-Hongrie, 13000 autres jusqu'en 1914. Installés en nombre dans les rue des Ecouffes, Ferdinand-Duval (nommée rue des Juifs jusqu'en 1900) et des Rosiers, ils y constituent le "pletzl", la "petite place" en yiddish, et créent l'Ecole israélite du Travail au 4 bis de la rue des Rosiers. La vie de cette communauté a été évoquée dans "les Eaux mêlées" de Roger Ikor. Plus de la moitié d'entre eux ont péri dans les camps de concentration nazis.
English translation: The Pletzl. Away from persecution, Ashkenazi Jews began to flock to France in 1881. They stay in Paris after their fellow religionists settled mainly in the Marais. In 1900, about 6000 people arrived from Romania, Russia and Austria-Hungary, another 13000 until 1914. Set up in numbers on Rue des Ecouffes, Ferdinand-Duval (named Rue des Jeifs until 1900) and des Rosiers, they constitute the “pletzl”, the “small square” in Yiddish, and create the Israeli School of Labour at 4 bis of Rue des Rosiers. The life of this community was evoked in Roger Ikor's “Mixed Waters”. More than half of them died in Nazi concentration camps. [AWS Translate]
corner of rue Ferdinand Duval & rue des Rosiers, Paris, France
Le Cirque d'Hiver. Louis Dejean, propriétaire du Cirque d'Été bâti dans les jardins des Champs-Élysées, voulut aussi ouvrir un cirque pendant la saison d'hiver. Grâce à l'appui du duc de Morny, il obtint le terrain situé à emplacement de l'ancien réservoir des sources de Belleville. Jacques Ignace Hittorff, architecte du Cirque d'Été et de la Gare du Nord, construisit le nouvel édifice en 3 mois. L'établissement, terminé peu après le 2 décembre 1852, prit le nom de cirque Napoléon. Ce polygone à 20 côtés, d'un diamètre de 41 mètres, pouvait contenir 4,000 spectateurs, aujourd'hui 2,090. Administré en 1870 par Victor Franconi, puis par son fils Charles de 1897 à 1907, le cirque passe sous la direction des frères Bouglione en1934.
English translation: Winter Circus. Louis Dejean, owner of the Summer Circus built in the gardens of the Champs Elysées, also wanted to open a circus during the winter season. With the support of the Duke of Morny, he obtained the land at the site of the former reservoir of the Belleville springs. Jacques Ignace Hittorff, architect of the Summer Circus and Gare du Nord, built the new building in 3 months. The establishment, completed shortly after 2 Dec. 1852, took the name of circus Napoleon. This 20-sided polygon, with a diameter of 41 meters, could hold 4,000 spectators, today 2,090. Administered in 1870 by Victor Franconi and later by his son Charles from 1897 to 1907, the circus passed under the direction of the Bouglione brothers in 1934. [AWS Translate]
110 rue Amelot, Paris, France
Eglise Saint-Roch. En 1521 s'élève ici une chapelle dite de Sainte-Suzanne ou des Cinq-Plaies. Agrandie en 1577, elle est placée sous le patronage de saint Roch. Erigée en 1633 en église paroissiale, Saint-Roch est reconstruite par Le Mercier. Faute d'argent, le chantier s'éternise. En 1719, le financier John Law s'y convertit au catholicisme et fait un don de 100 000 livres qui permet de terminer la nef. La façade dessinée par Robert de Cotte est enfin édifiée, et l'église consacrée le 10 juillet 1740. Le 5 octobre 1795 (13 vendémiaire an IV), le général Bonaparte installe une pièce d'artillerie dans le cul-de-sac Dauphin (prolongement de la rue St-Roch vers le sud) et mitraille les insurgés sur les marches de l'église.
English translation: Church of St. Roch. In 1521 there is a chapel called Sainte-Suzanne or the Five Wounds. It was enlarged in 1577 and is under the patronage of Saint Roch. Built in 1633 in a parish church, Saint-Roch is rebuilt by Le Mercier. Because of the lack of money, the construction works for a long time. In 1719 Finance John Law converted to Catholicism and donated 100,000 pounds to complete the nave. The façade designed by Robert de Cotte was finally built, and the church consecrated on 10 July 1740. On 5 Oct. 1795 (13 vendemiary year IV), General Bonaparte installed an artillery piece in the Dauphin cul-de-sac (extension of St-Roch Street to the south) and shot the insurgents on the steps of the church. [AWS Translate]
296 rue Saint Honoré, Paris, France
Attentat de Fieschi. Joseph Fieschi organisa en 1835, avec l'aide de Pépin et Morey, membres de la Société des Droits de l'Homme, un complot contre Louis-Philippe. Il loua une chambre au troisième étage de la maison située 42, boulevard du Temple pour y construire une machine infernale, composée de vingt-cinq canons de fusils. Le 28 juillet, alors que le roi passait en revue la garde nationale sur les boulevards, l'attentat l'épargna, mais tua dix-neuf personnes, dont le général Mortier. Condamnés à mort, Fieschi, Pépin et Morey furent décapités. La maison fut démolie en 1842. De 1856 à 1869, Gustave Flaubert habita le troisième étage du nouvel immeuble, où il composa Salammbô et l"Education sentimentale. Le sculpteur Emmanuel Frémiet y avait un magasin de 1855 à 1872.
English translation: Fieschi attack. Joseph Fieschi, with the help of Pépin and Morey, members of the Human Rights Society, organized a plot against Louis-Philippe in 1835. He rented a room on the third floor of the house located 42 Temple Boulevard to build an infernal machine, consisting of twenty-five guns of rifles. On 28 July, while the king was reviewing the national guard on the boulevards, the attack saved him, but killed 19 people, including General Mortier. Sentenced to death, Fieschi, Pépin and Morey were beheaded. The house was demolished in 1842. From 1856 to 1869 Gustave Flaubert lived on the third floor of the new building, where he composed Salammbô and the sentimental education. The sculptor Emmanuel Frémiet had a store from 1855 to 1872. [AWS Translate]
42 Boulevard du Temple, Paris, France
La tour de Nesle. Premier élément de l'enceinte de Philippe-Auguste sur la rive gauche, la tour Philippe Hamelin, édifiée vers 1200, porte d'abord le nom du prévôt qui préside à sa construction. Elle fait ensuite partie du puissant ensemble fortifié de l'hôtel de Nesle, bâti vers 1270 sur le clos de Laas et acquis par Philippe le Bel en 1308. La légende garde le souvenir du martyre des trois princesses de Bourgogne, Marguerite, Blanche et Jeanne, épouses des futurs rois Louis X, Philippe V et Charles IV, accusées par leur belle-soeur Isabelle de France d'y recevoir Gaultier et Philippe d'Aulnay, aussitôt torturés et décapités. La "bonne reine Jeanne" reste vivante dans les mémoires grâce à Villon: "Mais où sont les neiges d'antan?"
English translation: Nesle Tower. The first element of the Philippe-Auguste compound on the left bank, the Philippe Hamelin tower, built around 1200, bears the name of the Provost Marshal who presides over its construction. It is then part of the powerful fortified ensemble of the Hotel de Nesle, built around 1270 on the Laas enclosure and acquired by Philippe le Bel in 1308. Legend keeps the memory of the martyrdom of the three princesses of Burgundy, Marguerite, Blanche and Jeanne, wives of the future kings Louis X, Philippe V and Charles IV, accused by their sister-in-law Isabelle de France to receive Gaultier and Philippe d'Aulnay there, immediately tortured and beheaded. “Good Queen Jeanne” remains alive in memories thanks to Villon: “But where are the snow of yesteryear?” [AWS Translate]
La tour de Nesle - 19 Impasse de Conti, Paris, France
Place de la collégiale. Ici se situait jusqu'en 1874 la place centrale de Saint-Marcel, village fortifié, puis faubourg de Paris annexé sous Louis XV. C'était un ancien cloître, joignant depuis le XIe siècle la collégiale Saint-Marcel et l'église Saint-Martin. Recouverte par le boulevard Saint-Marcel, elle consistait en un rectangle parallèle à l'actuelle des Gobelins, d'environ 70 mètres par 45. La "ville" Saint-Marcel - ou Saint-Marceau - fondée au Ve siècle, s'étendit en cercles successifs de la Bièvre à la rue de la Reine-Blanche, puis à la rue Le Brun. Vignobles à l'est, carrières au sud, bouchers, tanneurs au nord, puis brasseurs, teinturiers et tapissiers à l'ouest assuraient une richesse qui ne dura guère au delà du XVIIe siècle.
English translation: College Square. Here was until 1874 the central square of Saint-Marcel, fortified village, then suburb of Paris annexed under Louis XV. It was an ancient cloister, joining the collegiate church of Saint Marcel and the church of Saint Martin since the 11th century. Covered by Boulevard Saint-Marcel, it consisted of a rectangle parallel to the present Gobelins, about 70 meters by 45 meters. The “town” of Saint-Marcel - or Saint-Marceau - founded in the 5th century, spread in successive circles from the Bièvre to the rue de la Reine-Blanche and then to the rue Le Brun. Vineyards to the east, quarries to the south, butchers, tanners to the north, then brewers, tinters and tapissiers to the west ensured a wealth that lasted hardly beyond the seventeenth century. [AWS Translate]
83 Boulevard Saint Marcel, Paris, France
La bibliothèque Sainte-Geneviève. Construite par Labrouste de 1844 à 1850, elle occupe l'emplacement d'un des plus célèbres collèges de la montagne Sainte-Geneviève, connu surtout pour la sévérité de sa règle; au collège de Montaigu, fondé au XIVe siècle, Erasme, Calvin et Ignace de Loyola firent une partie de leurs humanités. Derrière sa façade très austère se cache une vaste salle de lecture à deux vaisseaux supportés par une arcature métallique, préfiguration de la salle des Imprimés à la Bibliothèque nationale. La bibliothèque conserve des fonds précieux, hérités de l'ancienne abbaye des génovéfains, sa voisine, actuellement lycée Henri IV: manuscrits et partitions musicales uniques du Moyen Age au XVIIIe siècle.
English translation: The Sainte-Geneviève library. Built by Labrouste from 1844 to 1850, it occupies the site of one of the most famous colleges of the Sainte-Geneviève mountain, known above all for the severity of its rule; at the Collège de Montaigu, founded in the 14th century, Erasme, Calvin and Ignace de Loyola made part of their humanities. Behind its very austere façade is a vast reading room with two vessels supported by a metal arcature, prefiguration of the Printed Room at the National Library. The library retains precious funds, inherited from the ancient abbey of the genovéfains, its neighbor, currently high school Henri IV: manuscripts and musical scores unique from the Middle Ages to the 18th century. [AWS Translate]
10 place du Panthéon, Paris, France
Rue Saint-Antoine. C'est la voie romaine de Paris à Melun, dallée et surélevée au dessus du marais environnant, qui a servi de socle à la rue Saint-Antoine. Elle s'étendait, par l'actuelle rue François-Miron, jusqu'au pont Notre-Dame, emplacement probable du pont romain qui reliait l'île de la Cité à la rive droite. Exceptionnellement large pour son temps, cette rue était nommée cours Saint-Antoine et servait de terrain de jeu et de lieu de promenade. La Bastille la fermait à l'est et les demeures royales de l'hôtel Saint-Pol et des Tournelles, au voisinage de la forteresse, en faisaient un lieu de résidence privilégié. Le 30 juin 1559, un carrousel y fut donné pour célébrer la double union de la soeur du roi Henri II, Marguerite, avec le duc Emmanuel-Philibert de Savoie, et de sa fille, Elisabeth de France, avec Philippe II d'Espagne, gage de paix entre ces pays. Au cours de la troisième et dernière joute, le tronçon rompu de la lance en bois de Montgomery, capitaine de la garde écossaise, pénétra sous la visière du casque royal et s'enfonça profondément au-dessus de l'oeil droit: Henri II en mourut après dix jours d'agonie.
English translation: Rue Saint-Antoine. It is the Roman way from Paris to Melun, dallée and raised above the surrounding marsh, which served as a base on Rue Saint-Antoine. It stretched through the current Rue François-Miron to the Notre-Dame Bridge, the probable location of the Roman bridge that connected the island of La Cité to the right bank. Exceptionally wide for its time, this street was called Saint-Antoine Courses and served as a playground and a stroll place. La Bastille closed it to the east and the royal houses of the Hotel Saint-Pol and Les Tournelles, in the vicinity of the fortress, made it a privileged place of residence. On 30 June 1559 a carousel was given there to celebrate the double union of King Henry II's sister, Margarita, with Duke Emmanuel-Philibert of Savoy, and his daughter, Elizabeth of France, with Philip II of Spain, pledge of peace between these countries. In the third and final play, the broken section of the wooden spear of Montgomery, captain of the Scottish Guard, penetrated under the visor of the royal helmet and sinked deep above the right eye: Henry II died after ten days of agony. [AWS Translate]
137 rue Saint-Antoine, Paris, France
Les Arènes de Lutèce. Peut-être dès la fin du 1er siècle après Jésus-Christ fut construit un amphithéâtre à simple appareil de pierres, sans aucun chaînage de briques. Ruiné par les invasions barbares du IIIe siècle, ses matériaux sont remployés par les Gallo-Romains, réfugiés dans l'île de la Cité. S'il laisse une trace dans la topographie médiévale sous le nom de clos aux arènes, son emplacement exact reste ignoré jusqu'en 1858. Redécouvert à l'ouverture de la rue Monge en 1869, sur un terrain acquis par la Compagnie Générale des Omnibus pour y installer ses véhicules et ses écuries, il est exposé a la démolition. L'opinion publique, émue de l'affaire, ouvre une souscription pour son rachat, mais il faut attendre 1917 pour le voir restauré dans son état actuel.
English translation: The Arenas of Lutèce. Perhaps as early as the end of the 1st century after Jesus Christ was built an amphitheatre with single stone apparatus, without any brick chaining. Ruined by the barbaric invasions of the third century, its materials are reused by the Gallo-Romans, refugees in the island of the City. If he left a trace in the medieval topography under the name of enclosures at the arenas, his exact location remained ignored until 1858. Rediscovered at the opening of Rue Monge in 1869, on land acquired by the Compagnie Générale des Omnibus to install its vehicles and stables, he was exposed to demolition. Public opinion, moved by the case, opened a subscription for its redemption, but it had to wait until 1917 to see it restored to its present state. [AWS Translate]
49 rue Monge, Paris, France
Lycée Henry IV: En 510, Clovis fonda ici un sanctuaire dédié aux apôtres Pierre et Paul, où il se fit inhumer en 511, et sainte Geneviève en 512. Vers la fin du VIe siècle, transformé en abbaye, il possède une grande partie du quartier au sud jusqu'à Saint-Médard. De l'église, reconstruite vers 1180, reste la tour dite de Clovis. Subsistent encore le réfectoire du XIIIe siècle, le cloître (1746), des bâtiments et un escalier du XVIIIe siècle. Les 80000 volumes et 2000 manuscrits ont été transférés à la bibliothèque Sainte-Geneviève. L'abbaye a été affectée l'enseignement dès 1796: lycée Napoléon (1804), puis Henri IV (1815). Les fils de Louis Philippe, Musset, Scribe, Sainte-Beuve, Viollet-Le-Duc et Haussmann y ont été élèves.
English translation: Henry IV High School: In 510, Clovis founded here a sanctuary dedicated to the apostles Peter and Paul, where he was buried in 511, and Saint Geneviève in 512. Towards the end of the 6th century, transformed into an abbey, it owns much of the area south to Saint-Médard. From the church, rebuilt around 1180, remains the so-called tower of Clovis. There are still the 13th century refectory, the cloister (1746), buildings and an 18th century staircase. The 80000 volumes and 2000 manuscripts were transferred to the library of Sainte-Geneviève. The abbey was affected by teaching as early as 1796: Napoleon High School (1804) and Henri IV (1815). The sons of Louis Philippe, Musset, Scribe, Sainte-Beuve, Viollet-Le-Duc and Haussmann were taught there. [AWS Translate]
23 rue Clovis, Paris, France
Hôtel de Sens. L'archevêque de Sens avait l'évêché de Paris dans sa circonscription de Quatrième Lyonnaise et possédait une résidence dans cette ville depuis 1292. Devenu archevêque en 1475, Tristan de Salazar reconstruit dans le style flamboyant le plus beau des palais parisiens de cette époque. Paris est érigé en archevêques de Sens cessent d'utiliser l'hôtel et le louent. De 1689 à 1743, il devient le siège des "Messageries, coches et carrosses de Lyon, Bourgogne et Franche-Comté." D'autres entreprises de roulage leur succèdent, puis une conserverie, une fabrique de confitures, une verrerie, etc... La Ville de Paris rachète l'hôtel de Sens en 1911, et le fait restaurer pour y installer la bibliothèque Forney.
English translation: Hotel de Sens. The Archbishop of Sens had the bishop of Paris in his riding of Fourth Lyon and had a residence in that city since 1292. Became archbishop in 1475, Tristan de Salazar rebuilt in the flamboyant style of the most beautiful Parisian palaces of that time. Paris is erected as archbishops of Sens stop using the hotel and rent it. From 1689 to 1743 he became the seat of the “Messageries, coches and carriages of Lyon, Burgundy and Franche-Comté.” Other rolling companies take over, followed by a cannery, a jams factory, a glassware, etc. The City of Paris bought the Hotel de Sens in 1911 and had it restored to install the Forney Library. [AWS Translate]
1 rue du Figuier, Paris, France
Hospice des Quinze-Vingts. Touché par la détresse des aveugles de Paris, saint Louis fit édifier en 1260 un hospice destiné à en héberger 15 fois 20, soit 300. La tradition veut qu'on y art d'abord logé ceux qui avaient eu les yeux crevés par les musulmans en Egypte durant la septième croisade. Eudes de Montreuil construisit la chapelle, érigée en église paroissiale des 1282 et bordée d'un cimetière. Entreprise à partir de 1748 par L'abbé et Martin, la reconstruction des bâtiments croulants de vétusté n'était pas terminée en 1772 lorsque les travaux furent arrêtés. L'hospice fut alors transféré au faubourg Saint-Antoine, dans la caserne des mousquetaires noirs de la rue Charenton, et le cardinal de Rohan mit en vente terrains et bâtiments.
English translation: Hospice des Quinze-Vingts. Touched by the distress of the blind in Paris, Saint Louis had a hospice built in 1260 to house 15 times 20, or 300. Tradition dictates that the art first housed those who had the eyes of Muslims in Egypt during the seventh crusade. Eudes de Montreuil built the chapel, erected as a parish church of the 1282 and bordered by a cemetery. Beginning in 1748 by L'abbé and Martin, the reconstruction of the crumbling old buildings was not completed in 1772 when the work was stopped. The hospice was then transferred to the faubourg Saint-Antoine, in the barracks of the black musketeers on Charenton Street, and the cardinal of Rohan offered for sale land and buildings. [AWS Translate]
161 rue Sainte-Honoré, Paris, France
Collège Sainte-Barbe: En1460, un ancien régent de grammaire au Collège de Navarre, Geoffroy Lenormant, ouvre un établissement où viennent étudier Ignace de Loyola et François-Xavier, futurs fondateurs de l'ordre des jésuites, et peut-être aussi Calvin. Le curé de Saint-Hilaire, Robert Dugast, dote en 1556 ce collège des revenus nécessaires à la subsistance de quatre boursiers, un principal, un économe et un chapelain. Après des fortunes diverses, les bâtiments sont rachetés en 1798 par un ancien ecclésiastique rallié à la Révolution, Victor de Lanneau de Marcy (1758-1830), qui rebaptise l'institution "Collège des Sciences et des Arts, ci-devant Sainte-Barabe" et lui redonne un nouvel essor. Reçu à l'agrégation en 1821, Michelet y enseigne l'histoire entre 1822 et 1826; il prononce en 1825 un "Discours sur l'unité de la Science" resté célèbre. Alexandre Labrouste dirige l'établissement de 1838 à sa mort, en 1866, et ses frères édifient les bâtiments neufs, juste avant ceux de la bibliothèque Sainte-Geneviève.
English translation: Collège Sainte-Barbe: In 1460, a former grammar regent at the Collège de Navarre, Geoffroy Lenormant, opened an institution to study Ignace de Loyola and François-Xavier, future founders of the Jesuit order, and perhaps also Calvin. In 1556, the priest of Saint-Hilaire, Robert Dugast, provided this college with the income necessary for the subsistence of four fellows, a principal, an economist and a rosary. After various fortunes, the buildings were bought back in 1798 by a former ecclesiastical rallied with the Revolution, Victor de Lanneau de Marcy (1758-1830), who renamed the institution “Collège des Sciences et des Arts, ci-devant Sainte-Barabe” and gave it a new boost. Received at the Aggregation in 1821, Michelet taught history between 1822 and 1826; in 1825 he delivered a famous “Speech on the Unity of Science”. Alexandre Labrouste led the establishment from 1838 to his death in 1866, and his brothers built the new buildings just before those of the Sainte-Geneviève library. [AWS Translate]
4 rue Valette, Paris, France
Cyrano de Bergerac. Savinien Cyrano de Bergerac (1619-1655) effectue ses études ici, au Collège de Dormans-Beauvais, avant de s'illustrer au combat, où son ardeur lui vaut le surnom de démon de la bravoure, et dans les polémiques littéraires. Mousquetaire à 19 ans et duelliste intrépide, il quitte l'armée pour se consacrer à l'écriture après une grave blessure à la gorge reçue au siège d'Arras. Ce disciple de l'astronome Gassendi se fait connaître par une comédie, le Pédant joué", qui inspire Molière; après une "Physique ou Science des choses naturelles", il donne libre cours à sa fantaisie dans les "Histoires comiques des Etats et Empires de la lune et du Soleil." La veine burlesque de ces publications posthumes amuse, mais leurs idées annoncent les philosophes des Lumières: non content d'imaginer la première montgolfière ou la rotation de la terre, Cyrano s'y livre à une satire de la religion et de l'absolutisme pour exposer une conception matérialiste de l'univers proche de l'athéisme.
English translation: Cyrano de Bergerac. Savinien Cyrano de Bergerac (1619-1655) studied here at the Collège de Dormans-Beauvais before showing up in combat, where his ardour earned him the nickname of the demon of bravery, and in literary controversy. A 19-year-old musketeer and fearless duelist, he left the army to devote himself to writing after a serious throat injury received at the siege of Arras. This disciple of astronomer Gassendi is known by a comedy, the Pédant Played, which inspires Molière; after a “Physics or Science of Natural Things”, he gives free rein to his fantasy in the “Comic Stories of States and Empires of the Moon and the Sun.” The burlesque vein of these posthumous publications amuses, but their ideas announce the philosophers of the Enlightenment: not content to imagine the first balloon or the rotation of the earth, Cyrano engages in a satire of religion and absolutism to expose a materialist conception of the universe close to atheism. [AWS Translate]
9 rue Jean de Beauvais, Paris, France
Subjects
Saint-Benoît Bétourné. En 1431, maître Guillaume de Villon, répétiteur de droit canonique, devient chapelain de cette église aujourd'hui disparue, dont le choeur, orienté à l'ouest, justifie le surnom de "mal tournée." Cette année-là naît François de Montcorbier: orphelin pauvre, entré à six ou sept ans au service du bon chapelain, le futur poète en garde le souvenir attendri d'un père adoptif, dont il rendra le nom célèbre. D'abord enfant de choeur, reçu bachelier à 18 ans, et licenciée es-arts en 1452, il passe ici le "temps de sa jeunesse follè", plus attiré par les tavernes et les filles que par la vie scolastique. De rixes en chapardages, il doit s'exiler de la capitale, et sa trace se perd après 1463: "Frères humains, qui après nous vivez, N'ayez le coeur contre nous endurci..."
English translation: Saint-Benoît Bétourné. In 1431, Master Guillaume de Villon, a repetitioner of canonical law, became a chapel of this now-extinct church, whose choir, oriented to the west, justified the nickname of “misguided.” That year was born François de Montcorbier: a poor orphan, who entered the service of the good breadcrumbs at the age of six or seven, the future poet keeps the expected memory of an adoptive father, whose name he will make famous. First a choir child, received a bachelor at 18, and bachelor of arts in 1452, he spends here the “time of his crazy youth”, more attracted by taverns and girls than by school life. From rixes to chapardages, he must exile from the capital, and his trace is lost after 1463: “Human Brothers, who after us live, Have heart against us hardened...” [AWS Translate]
123 rue Saint-Jacques, Paris, France