Colonnes du Trône. Afin d'empêcher la fraude à l'octroi, les Fermiers généraux firent édifier un mur autour de Paris et confièrent à Ledoux la construction de pavillons aux barrières d'entrée. Celle du Trône était constituée de deux guérites encadrant une grille d'environ 60 mètres et servant de piédestal à des colonnes de 28 mètres de haut. A l'est, deux pavillons identiques abritaient les bureaux et logements des commis de l'octroi. En 1845, les colonnes furent surmontées de deux statues de 3 mètres 80 de hauteur: Philippe Auguste sculpté par Dumont dans le douzième et saint Louis par Etex dans le onzième arrondissement.

English translation: Columns of the Throne. In order to prevent grant fraud, the General Farmers built a wall around Paris and entrusted Ledoux with the construction of pavilions at the gates of entry. The throne was made up of two guerrillas framing a grid of about 60 meters and serving as a pedestal at columns of 28 meters high. In the east, two identical pavilions housed the offices and dwellings of grant clerks. In 1845, the columns were surmounted by two statues of 3 meters 80 height: Philippe Auguste sculpted by Dumont in the twelfth and Saint Louis by Etex in the eleventh arrondissement. [AWS Translate]

Place de l'île de la Réunion, Paris, France

L'abbé Grégoire (1750-1831) Vers 1820 se retire ice l'une des figures les plus originales de la Révolution: Henri Grégoire, député du clergé aux Etats-Généraux en 1789. Rallié au Tiers état et siégeant à la gauche de l'Assemblée, il est l'un des premiers à prêter serment à la Constitution civile du clergé en 1790. Evêque constitutionnel de Blois, élu à la Convention, il y fait voter l'émancipation des juifs et l'abolition de l'esclavage dans les colonies (il publie même sa correspondance avec Toussaint Louverture dans les "Annales ecclésiastiques"). L'abbé Grégoire contribue encore à la fondation de l'Institut, dont il devient membre, et à la création du Conservatoire national des Arts et Métiers. Membre des Cinq-Cents, du Corps législatif puis du Sénat, il s'oppose au despotisme napoléonien et démissionne de son évêché après le Concordat. De nouveau élu député en 1819, il est empêche de siéger par les Ultras, et quitte alors la vie politique. Ses funérailles n'ent sont pas moins l'objet d'une grande manifestation républicaine en 1831, et depuis 1989, ses cendres reposent au Panthéon.

English translation: Abbé Grégoire (1750-1831) Around 1820 he withdrew one of the most original figures of the Revolution: Henri Grégoire, deputy of the clergy in the United States in 1789. Rallied to the Third State and sitting to the left of the Assembly, he was one of the first to take an oath to the Civil Constitution of the clergy in 1790. The constitutional bishop of Blois, elected to the Convention, voted for the emancipation of Jews and the abolition of slavery in the colonies (he even published his correspondence with Toussaint Louverture in the” Ecclesiastical Annals”). Abbé Grégoire is still contributing to the founding of the Institute, of which he becomes a member, and to the creation of the National Conservatory of Arts and Crafts. A member of the Five-Cents, the Legislative Corps and then the Senate, he opposed Napoleonic despotism and resigned from his bishop after the Concordat. He was again elected a member of Parliament in 1819 and was prevented from sitting by the Ultras and left politics. His funeral was the subject of a major republican demonstration in 1831, and since 1989 his ashes have been resting in the Pantheon. [AWS Translate]

44 Cherche-Midi, Paris, France

Jeu de Paume Sous la règne de Louis XIII, le jeu de paume était très en vogue et l'on comptait près de 150 salles où s'y adonner à Paris. Poulletier obtint la concession de celle de l'île Saint-Louis et en entreprit la construction en 1634. Vaste halle rectangulaire à la toiture soutenue par de forts piliers en châtignier, le jeu de paume était pavé de pierre, ses murs et ses piliers peints en noir afin que les joueurs puissent mieux voir la balle recouverte de cuir blanc. On y pratiquait la courte paume qui, avec un longe paume jouée en plein air, est l'ancêtre du tennis. [drawing of people playing in the Jeu de Paume] Ce sport tombé en désuétude au XVIIIe siècle, la salle ferma en 1750. Elle est la seule de Paris à ne pas avoir été détruite.

English translation: Paume game During the reign of Louis XIII, the palm game was very popular and there were almost 150 rooms where to play in Paris. Poulletier obtained the concession of Île Saint-Louis and began construction in 1634. A large rectangular hall with a roof supported by strong chestnut pillars, the palm set was paved with stone, its walls and pillars painted in black so players could see the ball covered with white leather. There was a short palm which, with a palm longe played outdoors, is the ancestor of tennis. [drawing of people playing in the Jeu de Paume] This sport fell into disuse in the 18th century, the hall closed in 1750. She's the only one in Paris who hasn't been destroyed. [AWS Translate]

54 rue Saint-Louis en l'Ile, Paris, France

Le laboratoire de physique de l'E.N.S. Originairement installé à l'angle sud du quadrilatère de la cour des Ernests, rue d'Ulm, le laboratoire de physique de l'Ecole normale supérieur s'installe ici en 1940, pour prendre réllement son essor après la guerre, avec la nomination d'un nouveau directeur, Yves Rocard. Plus spacieux, les locaux permettent alors la venue d'un certain nombre de professeurs et de chercheurs, et un redéfinition de la politique de recherche à un très haut niveau des orientations novatrices se dessinet vers la géophysique, la physique des solides et en particulier les semiconducteurs, la radio-astronomie et la physique des particules et des hautes énergies. Dès les années 1950, l'extension de ce laboratoire rend nécessaire son essaimage vers Orsay, Nançay, Meudon et d'autres centres. Par le développement de ses ressources et son ouverture sur l'extérieur, le laboratoire de l'Ecole normale supérieure a joué un röle considérable dans le renouveau de la physique française.

English translation: E.N.S. physics lab Originally located at the south corner of the quadrilateral of the Ernests Court, rue d'Ulm, the physics laboratory of the Higher Normal School settled here in 1940, to take a resurgence after the war, with the appointment of a new director, Yves Rocard. The space is more spacious, allowing a number of professors and researchers to come, and a redefinition of the research policy at a very high level of innovative orientations is emerging towards geophysics, solids physics and in particular semiconductors, radio astronomy and particle and high physics. energy. By the 1950s, the extension of this laboratory made it necessary to spin it to Orsay, Nançay, Meudon and other centres. Through the development of its resources and its opening to the outside, the laboratory of the Ecole normale supérieure played a considerable role in the renewal of French physics. [AWS Translate]

24 rue Lhomond, Paris, France

Les Augustines Sur l'emplacement de l'Hôtel de Chalabre, les Augustines de la rue de l'Arbalète font élever, entre 1836 et 1840, un hospice de personnes âgées comprenant également un dispensaire, une clinique et un pensionnat pour enfants pauvres, sous l'impulsion de la supérieure Mère Angéle, originaire de Saumur. L'ensemble des bâtiments dessinés sous Louis-Philippe par l'architecte Antoine Chaland a conservé sa composition d'origine, dont le magnifique parc qui l'agrémente. Au centre de la cour d'entrée, la chapelle du Sacré-Coeur de Marie se détache face au porche donnant sur la rue. En 1984, une partie des locaux fut affectée à un séminaire sous le nom de Maison de Saint Augustin, l'hospice étant converti en hôpital.

English translation: Les Augustines On the site of the Hotel de Chalabre, the Augustines on Rue de l'Arbalète raised between 1836 and 1840 a hospice of the elderly, including a dispensary, a clinic and a boarding school for poor children, under the impulse of the superior Mother Angéle, from Saumur. All the buildings designed under Louis-Philippe by architect Antoine Chaland have preserved its original composition, including the magnificent park that adorns it. In the centre of the entrance courtyard, the chapel of the Sacred Heart of Mary stands opposite the porch overlooking the street. In 1984, part of the premises was assigned to a seminary under the name of Maison de Saint Augustin, the hospice being converted into a hospital. [AWS Translate]

29 rue de la Santé, Paris, France

Dernière demeure de Victor Hugo. En juin 1878, une congestion cérébrale a raison des facultés créatrices du patriarche au faite de sa gloire littéraire et politique. Après des vacances à Guernesey, il s'installe avec Juliette Drouet dans un petit hôtel particulier, loué à la princesse de Lusignan. Le 26 février 1881, l'entrée du poète dans sa 80ème année est célébrée comme une fête nationale, avec arc de triomphe et défilé de six cent mille admirateurs; peu après, l'avenue d'Eylau est rebaptisée de son vivant, insigne honneur, et ses amis peuvent désormais lui écrire: "à monsieur Victor Hugo, en son avenue". Il meurt le 22 mai 1885, victime d'une congestion pulmonaire; à l'heur de l'agonie, un ouragan de tonnerre et de grêle se déchaîne sur Paris. Ses dernières paroles ont été: "Je vois de la lumière noire". En signe de deuil national, le Sénat et la Chambre lèvent leur séance. La nuit du 31 mai, son corps est exposé sous l'Arc de Triomphe et le 1er juin, deux millions de personnes l'escortent en cortège funèbre et triomphal jusqu'au Panthéon, rendu, en son honneur, à sa destination de sépulture des grands hommes.

English translation: Last home of Victor Hugo. In June 1878, a cerebral congestion defeated the creative faculties of the patriarch at the height of his literary and political glory. After a holiday in Guernsey, he moved with Juliette Drouet to a small mansion, rented to the Princess of Lusignan. On February 26, 1881, the entry of the poet in his 80th year is celebrated as a national holiday, with a triumphal arch and a parade of six hundred thousand admirers; soon afterwards, the avenue d'Eylau is renamed during his lifetime, a badge of honour, and his friends can now write to him: "to Monsieur Victor Hugo, in his avenue". He died on May 22, 1885, suffering from pulmonary congestion; at the hour of agony, a hurricane of thunder and hail was unleashed on Paris. His last words were: "I see black light". As a sign of national mourning, the Senate and the House adjourned. The night of May 31, his body was displayed under the Arc de Triomphe and June 1, two million people escorted him in a funeral procession and triumphal to the Pantheon, returned, in his honor, to his burial destination of great men.

124 avenue Victor Hugo, Paris, France

Subjects

La maison natale de George Sand "Cet accident de quitter le sein de ma mère m'arriva à Paris le 16 messidor an XII, un mois juste après le jour où mes parents s'engagèrent irrévocablement l'un à l'autre." Née parisienne, Aurore Dupin, petite-fille du maréchal de Saxe, n'en est pas moins élevée au château de Nohant, dans la campagne berrichonne, auprès d'une grand-mère fervente letrice de Voltaire. A treize ans, elle regagne la capitale pour être confiée au couvent des Dames anglaises. Mariée contre son gré au baron Dudevant en 1822, elle le quitte en 1831, pour conquérir son indépendance par l'écriture: sa collaboration avec un jeune écrivain, Jules Sandeau, lui donne l'idée d'adopter le pseudonyme de Sand, qu'elle rendra célèbre au cours de sa longue carrière.

English translation: George Sand's home “This accident of leaving my mother's breast came to Paris on 16 messidor an XII, a month after my parents irrevocably committed themselves to each other.” Born in Paris, Aurore Dupin, granddaughter of the Marshal of Saxony, is nevertheless raised at Nohant Castle, in the Berrichonne countryside, with a fervent grandmother who is Voltaire's teacher. At the age of 13, she returned to the capital to be entrusted to the Convent of the English Ladies. Married against her will to Baron Dudevant in 1822, she left him in 1831 to gain her independence by writing: her collaboration with a young writer, Jules Sandeau, gave her the idea of adopting the pseudonym of Sand, which she would make famous during her long career. [AWS Translate]

46 rue Meslay, Paris, France

Subjects

L'orme de Saint-Gervais. La place située devant l'église Saint-Gervais s'est longtemps appelée Carrefour de l'orme: depuis le Moyen Age, en effet, un arbre multiséculaire en occupant le centre. Les habitants du quartier avaient coutume de s'y assembler, en particulier pour le règlement de leurs créances, d'où le dicton "Attendez-moi sous l'orme!" Chaque année, la Fabrique de Saint-Gervais dégageait une somme destinée à l'entretien de l'arbre, dont les représentations peintes ou sculptées fleurissaient nombreuses. Elles subsistent encore dans les stalles de l'église, ou sur les balcons du bâtiment voisin, édifié sous Louis XV, du 2 au 14 rue François Miron.

English translation: St. Gervais's elm. The square in front of the Church of St. Gervais has long been called the Crossroads of the Elm: since the Middle Ages, indeed, a multisecular tree occupying the center. The inhabitants of the neighborhood used to assemble there, especially for the settlement of their debts, hence the saying “Wait for me under the elm!” Every year, the Fabrique de Saint-Gervais provided a sum for the maintenance of the tree, whose painted or carved representations blossomed many. They still remain in the church stalls, or on the balconies of the nearby building, built under Louis XV, from 2 to 14 rue François Miron. [AWS Translate]

Place de Saint-Gervais, Paris, France

Le Mobilier national. En 1934, l'architecte Auguste Perret est chargé d'édifier ce bâtiment, pour abriter les collections nationales des objets d'ameublement destinés aux services publics de l'État, et accueillir des ateliers de restauration. Inauguré en 1936, le "Palais de Perret" correspond remarquablement à ce programme, auquel a été ajouté en 1964 un atelier de création. L'architecte a habilement utilisé la pente du ravin de la Bièvre pour masquer les importants volumes bâtis, et traité les façades avec un béton chargé de gravillons colorés. En contrebas and dans les mêmes années, l'ancien jardin de la Manufacture des Gobelins, autrefois propriété des Cordelières de Lourcine, a été aménagé par Jean-Charles Moreaux.

English translation: The National Furniture. In 1934, architect Auguste Perret was responsible for building this building, to house the national collections of furnishings intended for the public services of the state, and to host catering workshops. Inaugurated in 1936, the “Palais de Perret” corresponds remarkably to this program, to which was added in 1964 a creative workshop. The architect skillfully used the slope of the ravine of the Bièvre to mask the large volumes built, and treated the facades with concrete loaded with colorful gravels. Below and in the same years, the former garden of the Manufacture des Gobelins, formerly owned by the Cordelières de Lourcine, was built by Jean-Charles Moreaux. [AWS Translate]

1 Berbier du Mets, Paris, France

Musée d'Orsay. Le palais d'Orsay entrepris sous le premier Empire fut achevé en 1840 par Jacques Lacornée. La Cour des comptes et le Conseil d'État s'y installent jusqu'à son incendie sous la Commune. En ruines pendant vingt ans, le palais fut remplacé par la gare de Victor Laloux, inaugurée le 14 juillet 1900, et désaffectée pour les grandes lignes dès 1939. Sauvée de la démolition en 1973, elle abrite jusqu'en 1980 la compagnie Renaud-Barrault, cependant que se fait jour l'idée de la transformer en musé consacré à la seconde moitié du XIXe siècle, conçu comme un centre pluridisciplinaire destiné à évoquer toutes les formes d'expression artistique.

English translation: Orsay Museum. The palace of Orsay under the first Empire was completed in 1840 by Jacques Lacornée. The Court of Auditors and the Council of State settled there until its fire under the Commune. In ruins for twenty years, the palace was replaced by the station of Victor Laloux, inaugurated on 14 July 1900, and disused for the main lines as early as 1939. Rescued from demolition in 1973, it was home to the Renaud-Barrault company until 1980, but the idea of transforming it into a museum dedicated to the second half of the nineteenth century, designed as a multidisciplinary centre designed to evoke all forms of artistic expression. [AWS Translate]

1 Rue de la Légion d'Honneur, Paris, France

Le Jardin des Plantes Sous le patronage de Louis XIII, le médecin Guy de la Brosse fonde en 1633 le jardin des plantes médicinales, ouvert au public dès 1645. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, on y professe l'anatomie, la botanique et la chimie. Buffon, intendant de 1739 à 1788, agrandit le jardin jusqu'à la Seine, et Verniquet édifie le belvédère en 1788 au sommet du labyrinthe. En 1793, Bernardin de Saint-Pierre ouvre la ménagerie et Lakanal crée le Museum d'Histoire naturelle, pourvu de douze chaires illustrées par Cuvier, Lacépède, Lamarck. Sa célère bibliothèque conserve la collection des vélins du roi légués par Gaston d'Orléans. Le jardin a gardé l'érable de Tournefort (1702), le cèdre de Jussieu (1734) et l'if de Buffon (1750).

English translation: The Jardin des Plantes Under the patronage of Louis XIII, the doctor Guy de la Brsse founded in 1633 the garden of medicinal plants, opened to the public in 1645. In the 17th and 18th centuries, anatomy, botany and chemistry were professed. Buffon, intendant from 1739 to 1788, enlarged the garden to the Seine, and Verniquet built the gazebo in 1788 at the top of the maze. In 1793 Bernardin de Saint-Pierre opened the menagerie and LakAnal created the Museum of Natural History, with twelve chairs illustrated by Cuvier, Lacépède, Lamarck. Its heavenly library preserves the collection of king's bellies bequeathed by Gaston d'Orléans. The garden kept the maple of Tournefort (1702), the cedar of Jussieu (1734) and the yew of Buffon (1750). [AWS Translate]

Corner of rue Geoffroy St. Hilaire and rue Buffon, Paris, France

Subjects

Ancienne Ecole polytechnique: Fondée en 1794 par la Convention, elle fut d'abord logée à l'hôtel de Lassay, aujourd'hui résidence de l'Assemblée nationale. Les élèves étaient alors externes. Napoléon1er lui attribua en 1805 les locaux des anciens collèges de Navarre (fondé en 1315), Boncourt et de Tournai. La chapelle, la sale des actes, le pavillon de théologie, qui dataient du Moyen Age, furent détruits de 1836 à 1875. En 1936, l'aménagement du pavillon Joffre a supprimé d'autres constructions du XVIIIe siècle: seul subsiste, en façade, un avant-corps de 1738. En 1977, la décentralisation a transféré l'Ecole polytechnique à Palaiseau. Ses bâtiments ont été affectés au ministére de la Recherche et de l'Espace, et au Collége de France.

English translation: Former Polytechnic School: Founded in 1794 by the Convention, it was first housed in the hotel of Lassay, now residence of the National Assembly. The students were then external. In 1805 Napoleon1 assigned him the premises of the former colleges of Navarre (founded in 1315), Boncourt and Tournai. The chapel, the dirty acts, the theological pavilion, which dates back to the Middle Ages, were destroyed from 1836 to 1875. In 1936, the construction of the Joffre Pavilion removed other 18th-century buildings: only a 1738 avant-corps remains on the façade. In 1977, decentralization transferred the Polytechnic to Palaiseau. Its buildings were assigned to the Ministry of Research and Space, and to the Collége de France. [AWS Translate]

5 rue Descartes, Paris, France

Le moulin de Croulebarbe Petite rivière dont le nom évoque en langue celte les castors qui y vivaient encore au Moyen Age, la Bièvre était dotée de nombreux moulins. En 1214, un moulin à eau situé à cet endroit est la propriété du chapitre de Notre-Dame. Ce moulin, qui tient son nom de celui de ses fondateurs, les Crollebarbe ou Croulebarbe, fait durant cinq siècles l'objet de litiges entre les chapitres (assemblées de chanoines) de Notre-Dame et de Saint-Marcel, dont il relève en principe. Il reste en activité jusqu'en 1826, date à laquelle il fournit encore son énergie à une usine de tréfilage. Le bief de Croulebarbe lui-même est supprimé, avec les dernières traces des deux bras de la Bièvre parisienne en 1912.

English translation: The Moulin de Croulebarbe Petite rivière, whose name evokes in Celtic language the beavers who still lived there in the Middle Ages, the Bièvre was endowed with numerous mills. In 1214, a water mill located there is the property of the chapter of Notre-Dame. This mill, named after its founders, the Crollebarb or Croulebarb, has been the subject of disputes for five centuries between the chapters (assemblies of chanoines) of Notre-Dame and Saint-Marcel, of which it is in principle responsible. He remained in operation until 1826, when he still supplied his energy to a treading plant. The Croulebarbe bief itself was removed, with the last traces of the two arms of the Paris Bièvre in 1912. [AWS Translate]

58 rue Corvisart, Paris, France

Le Collège de France. En 1530, François 1er, conseillé par Guillaume Budé et son entourage humaniste, nomme six lecteurs royaux (deux pour le grec, trois pour l'hébreu, un pour les mathématiques) indépendants de l'Université. "Basti en hommes, non en pierres", le "Collegium regium Galiarum" voit sa construction encore ralentie par l'assassinat de Henri IV: âgé de 9 ans, Louis XIII pose en 1610 la première d'un édifice, repris par Chalgrin en 1773. A la fin de l'ancien régime, il compte une vingtaine de chaires, où trouvent place tous les enseignements novateurs, au point de lui donner figure de modèle pour la réorganisation de l'enseignement projetée sous la Révolution. Agrandi au XIXe siècle, il s'étend de nouveau au XXe siècle pour faire face au développement de ses laboratoires.

English translation: The College of France. In 1530, François 1er, advised by Guillaume Budé and his humanist entourage, appointed six royal readers (two for Greek, three for Hebrew, one for mathematics) independent of the University. “Basti en hommes, non en pierres”, the “Collegium regium Galiarum” saw its construction further slowed down by the assassination of Henry IV: aged 9, Louis XIII laid in 1610 the first of a building, taken over by Chalgrin in 1773. At the end of the former regime, he had about 20 chairs, which included all the innovative teachings, to the point of giving him a model for the reorganization of the education planned under the Revolution. Enlarged in the 19th century, it stretches back to the 20th century to cope with the development of its laboratories. [AWS Translate]

11 Place Marcelin Berthelot, Paris, France

Le Bon Marché. L'expansion économique et sociale de la seconde moitié du XIXe siècle favorise la création des grands magasins dont le Bon Marché, immortalisé par Zola dans "Au Bonheur des Dames", est l'exemple le plus frappant. A partir de 1863, Aristide Boucicaut, propriétaire d'un magasin de nouveautés rue de Sèvres, développe et étend son entreprise sur les terrains de l'ancien hospice des Petits-Ménages. Les charpentes métalliques conçues par Eiffel, les verrières de l'architecte Boileau procurent une sensation d'espace et de légèreté; le décor intérieur donne aux clientes l'impression d'entrer dans un palais. Simultanément, Boucicaut fait preuve, à l'égard du personnel, de préoccupations sociales très avancées pour l'époque, oeuvre poursuivie par son épouse après sa mort.

English translation: The Good Market. The economic and social expansion of the second half of the 19th century favoured the creation of department stores whose Bon Marché, immortalized by Zola in “Au Bonheur des Dames”, was the most striking example. From 1863, Aristide Boucicaut, owner of a new store rue de Sèvres, developed and extended his business on the grounds of the former hospice of the titles-Ménages. The metal frames designed by Eiffel, the glass panels of architect Boileau provide a feeling of space and lightness; the interior decor gives clients the impression of entering a palace. At the same time, Boucicaut displayed very advanced social concerns about the staff at the time, a work pursued by his wife after his death. [AWS Translate]

rue du Bac and rue de Babylone, Paris, France

Maisons du Moyen Age Les demeurs médiévales son très rares à Paris. Celles de la rue François Miron, à l'enseigne du Faucheur pour le 11, à l'enseigne du Mouton pour le 13, sont attestées au début du XVIe siècle et pourraient dater, dans leur état primitif, du XIVe siècle. Dès 1508, des ordonnances royales répétée interdisent les constructions en saillie, qui risquent de s'effondrer et de provoquer des accidents dans la rue. C'est pourquoi le pignon du 13 a été écrété au XVIIe siècle. Il a été reconstruit en 1967, à l'époque de la restauration de ces deux maisons. [image of the two buildings] En 1607, un édit ordonnait de couvrir de plâtre les pans de bois constituant l'armature des édifices afin de limiter les risques d'incendie. L'architecte les a dégagés et les a restaurés en suivant le dessin d'origine.

English translation: Maisons du Moyen Age The medieval demeurs are very rare in Paris. Those on Rue François Miron, at the sign of the Reaper for the 11, at the sign of the Sheep for the 13, are attested at the beginning of the 16th century and could date, in their primitive state, from the 14th century. As early as 1508, repeated royal ordinances prohibited protruding constructions, which could collapse and cause accidents on the street. That's why the 13 gable was sketched in the 17th century. It was rebuilt in 1967, at the time of the restoration of these two houses. [image of the two buildings] In 1607, an edited order was made to cover with plaster the wooden parts of the buildings to limit the risk of fire. The architect cleared them and restored them following the original design. [AWS Translate]

11 & 13 rue François-Miron, Paris, France

Couvent des Cordelières. Fondation royale, le couvent des Cordelières est construit à la fin du XIIIe siècle sur le voeu de Marguerite de Provence, veuve de saint Louis. Cette propriété de huit hectares, hors Paris, se trouve enrichie par leur fille Blanche, qui y meurt en 1320. Plusieurs fois inondées par les crues de la Bièvre, l'église et ses annexes sont profanées et dévastées en 1590, lors du siège de Paris par Henri IV. Vendu en 1796,ce riche couvent devient le siège d'industries liées à la Bièvre: tannerie, blanchisserie. En 1834, les bâtiments sont transformés en "hôpital de Lourcine". La construction du nouvel hôpital Broca, entra 1972 et 1982, les a fait disparaître, mais a permis de dégager les vestiges de l'ancien réfectoire gothique.

English translation: Cordeliere convent. The convent of the Cordelières was built at the end of the 13th century on the wish of Marguerite de Provence, widow of Saint Louis. This eight-hectare property, outside Paris, is enriched by their white daughter, who died there in 1320. Several times flooded by the floods of the Bièvre, the church and its annexes were desecrated and devastated in 1590, during the siege of Paris by Henri IV. Sold in 1796, this rich convent becomes the headquarters of industries related to the Bièvre: tannery, laundry. In 1834, the buildings were transformed into a “Lourcine Hospital”. The construction of the new Broca Hospital, which began in 1972 and 1982, made them disappear, but made it possible to clear the remains of the old Gothic refectory. [AWS Translate]

corner of rue Julienne and rue Pascal, Paris, France

Le cimetière Montmartre. Au dix huitième siècle, ce terrain sert d'accès aux nombreuses carrières de plâtre de la colline. Transformé en fosse commune pour les victimes émeutes sous la Révolution, il garde cette vocation de nécropole, d'assez sinistre mémoire, sous le nom de "Cimetière de la Barrière blanche": les parisiens, exilés de la capitale après la fermeture de tous les cimetières intra-muros pour raison d'hygiène, y sont inhumés dans des conditions déplorables. Officiellement ouvert le 1er janvier 1825, le Cimetière du Nord est désormais protégé contre les pilleurs de sépultures: il perd ainsi en 1856 l'un de ses conservateurs, M. de Vaulabelle, inventeur d'un système de pièges avec mise à feu, victime de son devoir pour s'être envoyé une décharge mortelle en pleine poitrine!

English translation: Montmartre Cemetery. In the eighteenth century, this land provides access to the many plaster quarries of the hill. Transformed into a mass grave for riot victims during the Revolution, he keeps this vocation of necropolis, rather sinister memory, under the name “Cemetery of the White Barrier”: the Parisians, exiled from the capital after the closure of all intra-muros cemeteries for reasons of hygiene, are buried there in deplorable conditions. Officially opened on 1 Jan. 1825, the Cemetery of the North was now protected from burial pills: in 1856 he lost one of his Conservatives, M. de Vaulabelle, inventor of a system of traps with fire, victim of his duty for sending himself a deadly discharge in the middle of his chest! [AWS Translate]

20 Avenue Rachel, Paris, France

Saint-Jacques-du-Haut-Pas. Sur le chemin des pèlerins de Compostelle, la commanderie des Hospitaliers de Saint-Jacques-du-Haut-Pas, ainsi nommés en souvenir de la bourgade d'Alto Pascio, près de Lucques, avait fondé un hôpital dont la chapelle servait aux paroissiens du faubourg Saint-Jacques. Une première église indépendante, construite en 1584, se révèle vite insuffisante. Elle est remplacée en 1630 par l'édifice actuel, dont la première pierre du choeur est posée par Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII. Interrompus faute de crédits, les travaux reprennent grâce à la générosité d'Anne-Geneviève de Bourbon-Condé (1619 -1679): la célèbre Frondeuse, soeur des princes de Conti et de Condé, avait été élevée au couvent des carmélites voisin. L'architecte Gittard achève en 1684 la nef et la façade.

English translation: Saint-Jacques-du-Haut-Pas. On the way to the pilgrims of Compostela, the commanderie des Hospitaliers de Saint-Jacques-du-Haut-Pas, thus named in memory of the town of Alto Pascio, near Lucca, had founded a hospital whose chapel served the parishioners of the Faubourg Saint-Jacques. A first independent church, built in 1584, soon proved insufficient. It was replaced in 1630 by the present building, the first stone of which was laid by Gaston d'Orléans, brother of Louis XIII. Interrupted for lack of funds, the work resumed thanks to the generosity of Anne-Geneviève de Bourbon-Condé (1619 -1679): the famous Frondeuse, sister of the princes of Conti and Condé, had been raised at the convent of the nearby carmelites. The architect Gitlate completed the nave and façade in 1684. [AWS Translate]

252 rue Saint Jacques, Paris, France

Port de l'Arsenal. Lorsque Louis XIV décida en 1670 la suppression de l'enceinte de Charles V et son remplacement par des boulevards plantés d'arbres, le fossé situé entra la Bastille et la Seine ne fut pas comblé. Depuis 1826, les eaux du canal de l'Ourcq l'empruntent pour relier les Pays-Bas et la France du Nord à la Seine. Le petit Arsenal, fabrique de poudre depuis l'explosion en 1538 de la tour de Billy, bordait ce fossé. Vendu en 1788 et détruit, il fut remplacé en 1808 par le grenier d'abondance ou de réserve: long de 350 mètres, constitué de 5 bâtiments de 25 mètres de large sur 25 de haut, destinés aux approvisionnements de la capitale, il est incendié sous la Commune en mai 1871.

English translation: Port of the Arsenal. When Louis XIV decided in 1670 to remove Charles V's enclosure and replace it with tree-planted boulevards, the ditch which entered the Bastille and the Seine was not filled. Since 1826, the waters of the Ourcq Canal have used it to connect the Netherlands and Northern France to the Seine. The little Arsenal, made of powder since the explosion in 1538 of the tower of Billy, bordered this ditch. Sold in 1788 and destroyed, it was replaced in 1808 by the attic of abundance or reserve: 350 metres long, consisting of 5 buildings 25 metres wide by 25 metres high, intended for supplies to the capital, it was burned under the Commune in May 1871. [AWS Translate]

Boulevard Bourdon at the Place de la Bastille, Paris, France